Une conviction fondatrice

07/07/2021
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Vous l’avez sans doute remarqué, nous avons fait évoluer notre logo.

 

       Est-ce par superficialité que nous avons dépensé du temps et de l’argent à améliorer un outil qui peut paraître secondaire ? Non, c’est parce que nous avons enfin trouvé la réponse à la question que chacun peut se poser pour lui-même : pourquoi ai-je choisi ce métier ?

 

Quant à moi, pourquoi ai-je créé Prominis il y quelques années ? La réponse à cette question, je l’ai trouvée avec Guillemette Regnault dont le métier est de révéler la raison d’être d’une entreprise, c’est-à-dire la conviction profonde qui en est l’origine

 

Je fais ce métier parce que je crois qu’il est juste que chacun bénéficie du fruit de son travail.

 

 

      Je crois profondément que, par nature, le fruit du travail appartient au travailleur. Loin d’être une vision égoïste dans laquelle « je veux tout garder pour moi », c’est au contraire une croyance forte dans laquelle chaque personne est libre et responsable. Notre travail permet la réalisation d’un bien ou d’un service ; notre travail exprime et développe nos talents ; notre travail contribue à construire le monde.

Notre raison d'être transparaît dans le contenu et les illustration du site

 

      Croire que le fruit du travail appartient au travailleur, c’est aussi croire que les salariés doivent percevoir une juste rémunération car « tout travailleur est un créateur »[1], que les retraités doivent pouvoir jouir d’une pension de retraite car ils ont épargné le fruit de leur travail pour cela, que le capital transmis à ses enfants par voie de succession n’est pas un privilège honteux que l’Etat doit ponctionner, mais au contraire la propriété du travailleur qui a choisi de n’a pas consommé tous ses revenus afin d’en laisser une part à ses enfants.

 

A travers notre nouveau logo ainsi que dans notre site que nous avons entièrement rebâti (https://www.prominis.fr/), nous avons voulu exprimer cette conviction : le travail est comparable à la vigne, il demande de l’effort pour produire un beau fruit que nous aimons goûter et partager.

 

Prenez soin de votre travail !

Quentin Guézénec

[1] Paul VI, Lett. enc. Populorum progressio (26 mars 1967), n. 27